Le plus gros challenge de l’être humain, c’est d’apprendre à s’aimer lui-même. Et pour s’aimer soi-même, il va lui falloir apprendre à se pardonner. Se pardonner de ne pas avoir réussi à correspondre à 100% aux attentes des autres, de ses parents, de ses enseignants, de la société. Se pardonner d’avoir voulu se conformer aux attentes des autres et de s’être, par conséquent, oublié, de s’être éloigné de sa nature véritable, de sa nature spirituelle. S’aimer est un long travail d’apprentissage. Ça veut dire reconnaître les blessures qui ont été vécues. Ça veut dire en tirer les enseignements, dépasser les regrets, dépasser le ressentiment vis à vis de ceux qui lui ont fait subir ou vivre ces expériences. Ça veut dire aussi s’approprier ce que cela lui a permis de devenir, de comprendre, de renforcer au niveau des qualités humaines …
Vivre conforme ou vivre libre ? Depuis notre plus tendre enfance, nous comprenons qu’il est préférable de dire, de faire et de nous comporter comme le souhaitent les adultes qui nous entourent, autrement dit d’être conforme, dans la norme. Très vite, nous apprenons à oublier nos impulsions les plus profondes, notre spontanéité, notre joie de vivre, parfois, pour devenir celui ou celle que nos parents attendent que nous soyons. Eux-mêmes ne font que reproduire ce qu’ils ont vécu et le formatage qu’ils ont reçu. Ainsi, nous devenons progressivement quelqu’un d’autre, une personne qui s’est désalignée de sa sagesse intérieure et de sa force intrinsèque. Oh, cela a bien des avantages. Cela permet de s’intégrer dans la société, d’être accepté, d’être aimé et d’être reconnu. Enfin, « reconnu » pour ce que l’on paraît être et non pas reconnu pour ce que …
Avez-vous remarqué comme tout changement intérieur appelle à faire le vide, à élaguer certaines relations ou à se débarrasser de certains objets. De même, aborder un déménagement, invite à faire un travail de détachement à certains objets, souvenirs et/ou habitudes, tout autant qu’à certaines relations. A l’aube d’un déménagement vers Trélissac (et oui, nous allons bouger après 10 ans à St Antoine de Breuilh!), je m’interroge sur ce que je dois garder ou libérer… NB : je vous en dirai plus sur ma nouvelle adresse dès que tout cela sera bouclé. Qu’ai je besoin, en effet, de conserver tous ces documents, traces de mon passé et de mon parcours (rapports de stage, cours divers) alors que je n’y jette jamais un coup d’oeil, à quoi sert de continuer à manger dans des assiettes reçues en dépannage il y a 20 …