Souvent recouvert d’une chape de silence ou d’oubli, l’abus sexuel intra (inceste) ou extra familial, vécu par l’enfant (voire le bébé) ou l’adolescent, est porteur de conséquences tout au long de la vie. —– Symptômes et conséquences de l’abus sexuel Il est possible d’observer l’un ou plusieurs des symptômes suivants (F. Gruyer et al*) A court terme : Troubles du sommeil Étouffements Douleurs abdominales Fatigue Changement brutal d’humeur et de comportement Énurésie ou encoprésie (émission d’urine ou de selles chez l’enfant propre) Anorexie et/ou boulimie : pour devenir transparent ou se protéger derrière une carapace repoussante Blocage de la croissance Symptômes psychotiques Idées délirantes Arrêt des règles chez l’adolescente Échec scolaire dû à la confusion psychique renforcée par la confusion des rôles dans la famille Dépression (tristesse, ennui, auto-accusation) Angoisse avec comportement d’évitement Auto-érotisme compulsif (serait toujours consécutif à un traumatisme sexuel) …
L’avortement : une blessure de l’âme aux conséquences multiples (et souvent masquées) Les femmes et les jeunes filles aujourd’hui ont la chance d’avoir accès aux moyens de contraception. Toutefois, il arrive que des « accidents » arrivent et qu’un enfant non désiré consciemment vienne se nicher dans la matrice de la femme. C’est alors que des choix sont à poser : donner l’enfant à l’adoption, choix qui est de moins en moins courant en France ; garder l’enfant et réorganiser sa vie autour de son arrivée. Ceci peut amener un couple, qui n’était pas encore installé ensemble, à vivre sous le même toit ou encore à faire de nouveaux choix (d’études, professionnels, financiers, etc.) ; faire pratiquer un avortement ou IVG. Ce choix n’est pas neutre. Même s’il est assumé par les 2 partenaires, c’est la femme qui le vit …
L’étude des constellations familiales ne m’avait pas laisser supposer combien la place des enfants de fausses-couches pouvait compter dans l’inconscient familial. C’est en commençant à animer des constellations familiales il y a quelques années que je me suis rendu compte des éléments suivants : l’enfant de la fausse-couche a besoin d’être reconnu dans le système et d’y avoir une place (sinon il est exclu) ; l’enfant qui suit la fausse-couche se vit souvent comme un enfant de remplacement et ne prend pas vraiment sa vie. Il se sent usurpateur, ne s’autorise pas pleinement à vivre et à réussir car il se dit inconsciemment que si l’autre avait survécu lui ne serait pas là ; l’enfant qui précède la fausse-couche peut se sentir coupable d’être en vie ; le père est en général dans le déni de l’existence de cet enfant …
Dans cette vidéo (en anglais), Bert Hellinger met en lumière que le fils est inconsciemment loyal à son père, atteint de la polyo. Elevé par sa mère avec ses 2 soeurs, il a tout fait pour quitter l’univers féminin. Il reproduit en cela le comportement de son père qui s’est tenu à l’écart de sa femme. Le père étant en incapacité physique de donner à sa femme à la hauteur de ce qu’il reçoit, il a préféré s’en sortir en la rejetant. C’est la culpabilité qui l’anime. La bonne solution serait qu’il remercie sa femme du fond du coeur pour ce qu’elle lui donne! Comme il n’a pu le faire puisqu’il est décédé, c’est son fils qui va devoir s’en occuper. Les phrases de pacification que propose Bert Hellinger sont les suivantes (le fils s’adressant à son père) : « J’accepte ce qui …