12 conseils de la police pour faire de votre enfant un « bon » déliquant !
Difficile de trouver la juste posture parentale. Voici un article paru, il y a quelques années, dans une revue américaine:
- Dès l’enfance, donnez-lui tout ce qu’il désire. Il grandira ainsi en pensant que le monde entier lui doit tout.
- S’il dit des grossièretés, riez. Il se croira malin.
- Ne lui donnez aucune formation spirituelle. Quand il aura 18 ans, il « choisira de lui-même ».
- Ne lui dites jamais : « c’est mal ». Il pourrait faire un complexe de culptabilité. Et plus tard, quand il sera arrêté pour vol d’autos, il sera persuadé que la société le persécute.
- Ramassez ce qu’il laisse traîner. Ainsi, il sera sûr que ce sont toujours les autres qui sont responsables et à son service.
- Laissez lui tout lire. Stérilisez sa vaisselle mais laissez son esprit se nourrir d’ordures (films, séries, clips vidéos sataniques).
- Disputez-vous toujours avec lui. Quand votre ménage craquera, il ne sera pas choqué et il aura un modèle parental à reproduire ou à fuir.
- Donnez-lui tout l’argent qu’il réclame. Qu’il n’ait pas à le gagner. Il ferait beau voir qu’il ait les mêmes difficultés que tous.
- Que tous ses désirs soient satisfaits : nourriture, boisson, confort, drogue éventuellement. Sinon, il serait « frustré ».
- Prenez toujours son parti. Les professeurs la police lui en veulent à ce pauvre petit !
- Quand il sera un vaurien, proclamez vite que vous n’avez jamais rien pu en faire.
- Préparez-vous à une vie de douleur. Vous l’aurez !
Derrière ce côté provocateur du texte, il y a plein de pistes de bon sens.
L’autorité « juste » n’est pas celle qui dit « amen » à tout!
Elle sait poser un cadre juste, l’adapter selon l’âge de l’enfant, et le faire respecter, sans brutalité mais avec fermeté et cohérence. Car l’enfant, même s’il revendique sa liberté a besoin de limites saines qui vont lui apporter de la sécurité.
Elle sait protéger, sans surprotéger ni cautionner les comportements inadaptés.
Elle sait encourager la responsabilité à chaque étape de la vie de l’enfant et lui donne le sens de la réussite par son effort personnel.
Elle considère l’enfant comme un être à part entière, qui est venu sur Terre pour développer son plein potentiel et accomplir sa mission de vie. Ainsi, il ne s’agit pas de projeter sur l’enfant nos désirs parentaux inassouvis et de lui demander implicitement ou non de les réaliser. Il a ses propres désirs et sa propre réalisation à accomplir. Au contraire, l’enfant est accompagné dans ses dons naturels.
Elle associe l’enfant aux décisions qui le concernent ou qui concernent la famille, dès son plus jeune âge (en fonction de sa capacité de discernement du moment), sans lui faire porter les responsabilités qui ne lui incombent pas.
L’autorité juste, ne consiste pas non plus à faire de l’enfant son confident ou à le rendre témoin de ce qui ne le regarde pas. Il a le droit d’avoir une enfance et que son innocence soit préservée. Il n’a pas à jouer le rôle d’arbitre entre ses parents, ni à se positionner en sauveur de l’un ou de l’autre car alors, il ne saurait plus où est sa place et ne pourrait pas développer sa maturité affective correctement (voir l’article sur la parentification).
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