Comment faire le deuil d’un proche lors du confinement?

Alors que l’humanité dans son ensemble vit une crise, dont certains considèrent qu’elle est fabriquée de toutes pièces, pour mettre en place un Gouvernement mondial, l’implantation de puces sous-cutanées (RFID) via la vaccination, la mise en place d’une monnaie mondiale numérique (et donc hackable), la disparition progressive de la propriété, des libertés et l’instauration d’une armée supra-nationale, les individus sont confrontés à un appel de leur conscience à s’éveiller à une réalité qui leur a été depuis longtemps cachée.

De nombreux lanceurs d’alerte, au péril de leur vie et de leur réputation, s’avancent courageusement pour divulguer les agendas cachés d’une élite minoritaire et psychopathe.

Il est recommandé d’ouvrir les yeux sur la réalité, certes, mais surtout de bien rester aligné au point zéro (neutre) et à sa paix intérieure, afin de ne pas alimenter les égrégores de peur, de survie et de division.

Le confinement permet à certains de se retrouver avec eux-mêmes, de se recentrer sur ce qui est essentiel, d’éviter de se disperser dans des divertissements illusoires, de ranger, de faire du tri, de réfléchir au sens de leur vie. En cela, c’est une véritable opportunité d’évolution.

Pour d’autres personnes, le confinement entraîne des souffrances individuelles : cohabitation difficile entre membres d’une même famille, lorsque l’espace est réduit ou lorsque les tensions sous-jacentes explosent, augmentation des conflits et de la maltraitance intrafamiliale, isolement des personnes âgées ou vivant seules, précarité financière, exposition à des abus d’autorité policière ou à de la délation, impossibilité d’accompagner humainement les personnes en fin de vie et impossibilité d’accomplir les cérémonies funéraires pour honorer ceux qui nous ont quittés mais aussi pour enclencher le processus de deuil.

En tant que constellatrice, j’ai envie d’insister sur le dernier point car l’impossibilité de vivre des funérailles correspondant à nos valeurs et de faire son deuil aura des impacts transgénérationnels sur le destin de la famille et de ses descendants, si une réparation n’a pas pu s’effectuer.

En effet, lorsqu’une souffrance, une honte ou une culpabilité a profondément marqué un clan familial, cela génère des dynamiques dans le système familial

dynamiques « je te suis », « je te le rappelle », « identification », etc, qui vont amener les vivants à vivre un destin, des émotions ou des fragilités émotionnelles qui ne sont pas les leurs.

Par exemple, il pourrait y avoir dans la famille d’autres morts qui ne peuvent être honorés, pour d’autres raisons (car leur corps n’est pas retrouvé par exemple), ou des personnes qui portent le deuil sans pouvoir en sortir, ou encore des personnes qui ont des comportements à risque pour suivre prématurément leur ascendant dans la mort.

Comment effectuer dès à présent cette réparation nécessaire pour mener à bien un processus de deuil et honorer le disparu. Voici quelques pistes à explorer en fonction des convictions et sensibilités de chacun :

  • Exprimer ses émotions auprès de ses proches (par téléphone, par Skype ou par écrit)
  • Ecrire une lettre au disparu, notamment si nous n’avons pas pu lui dire au revoir
  • Mettre des mots sur le décès du disparu, notamment auprès des enfants (cliquez ici lien pour expliquer la crémation aux enfants)
  • Ressortir les photos du défunt, ses lettres, des souvenirs le concernant
  • Ecrire les anecdotes sur la vie du défunt qui nous reviennent, en vue de rédiger en temps voulu une oraison funèbre
  • Faire un petit autel à la maison avec ce qui fait sens : bougie, photos, objets, fleurs, musique
  • Commencer à rédiger un hommage ou demander aux proches d’apporter leur contribution
  • Envisager une cérémonie familiale et amicale lorsque ce sera possible devant la tombe ou l’urne pour se retrouver, se serrer dans les bras, se soutenir, partager des souvenirs et un repas ensemble

Par ailleurs, il peut être souhaitable de se faire accompagner en psychothérapie (en face à face ou à distance par Skype/téléphone) pour gérer le stress post traumatique éventuel que la disparition de l’être cher, dans ces circonstances particulières, aura fait naître.

De la même manière, il pourra être intéressant d’effectuer un travail en constellation familiale (individuelle ou collective) pour pleinement honorer le défunt et intégrer les bienfaits de sa présence dans l’arbre familial.

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