Boris Cyrulnik qualifie la parentification (ou adultisme) de « mécanisme de défense » et de « stratégie relationnelle coûteuse ». Cela consiste, pour l’enfant, à « apprendre le déplaisir de vivre par responsabilité précoce ». Etre adultisé consiste à prendre en charge de façon précoce son ou ses parent(s), à se sentir responsable de leur survie et/ou de leur bonheur, au détriment de l’insouciance de l’enfance. C’est devenir sérieux avant l’âge mais finalement, rester petit dans son coeur, d’où une certaine immaturité affective! —– Exemple : Catherine (9 ans) cache la dépression et l’alcoolisme de sa mère au regard de l’école et de l’assistante sociale, par peur de se trouver placée à la DDASS. Petite mère courage, elle gère le ménage, les courses, les factures et le courrier ainsi que les relations avec le médecin. Toute son énergie passe à aider sa mère …