Estime de soi, confiance en soi et acceptation de soi

Estime de soi, confiance en soi, assertivité ou acceptation de soi : nous sommes parfois perdus dans des concepts proches qui recouvrent des aspects très différents.

L’estime de soi est en effet liée au jugement positif ou négatif que je porte sur moi.

Ce jugement se construit à partir de l’amour plus ou moins inconditionnel que j’ai reçu de mon environnement familial et éducatif et des modèles que j’ai adoptés.

Plus mon « Idéal du moi », mon modèle, est parfait, plus l’écart entre ce que je suis et ce modèle est grand, plus mon estime de moi est défaillante.

L’estime de soi est en lien avec l’ÊTRE que je suis et la valeur que je me reconnais.

Bonne nouvelle : l’estime de soi peut se restaurer notamment en travaillant sur soi !

La confiance en soi -ou assertivité- est par contre le sentiment

que j’ai à propos de moi et de mes capacités à FAIRE, tandis que

l’acceptation de soi invite à poser des actions concrètes :

  • accepter ses pensées, sentiments, sensations, défauts,
  • être bienveillant avec soi-même, ce qui ne veut pas dire s’y complaire et ne pas vouloir s’améliorer.

L’acceptation de soi va permettre plus d’amour de soi

En effet, plus j’accepte toutes les parties de moi, plus je peux redevenir unifié-e à l’intérieur, plus je peux récupérer de ressources au service de mon évolution personnelle et de l’accomplissement de ma mission sur terre. Bien souvent, les parties que nous n’acceptons pas sont des parties « anciennes », des enfants intérieurs blessés qui ont adopté des stratégies de survie adaptées aux capacités de l’époque où la blessure est intervenue. Aujourd’hui, ces parties blessées se manifestent par des comportements inappropriés aux nouvelles compétences de l’adulte.

Tant que nous cherchons à occulter ces comportements, à nous juger négativement pour ceux-ci, nous perdons beaucoup d’énergie à lutter intérieurement.

Le travail sur l’enfant intérieur permet d’aller à la rencontre de toutes ces parties blessées et accueillant l’être que nous étions à l’époque, en reconnaissant ses émotions et son vécu, sans se laisser submerger par sa souffrance. Ainsi accueilli, l’enfant intérieur peut se reposer sur l’adulte que nous sommes et lui communiquer toute ses ressources de vie et de créativité. Cela nécessite de l’apprivoiser, de le reconnaître et de ne pas vouloir de suite le consoler. Car vouloir le consoler ne permettrait pas à l’enfant d’exprimer ce qu’il a besoin de poser et de libérer.

Développer la confiance en soi et restaurer l’estime de soi demande donc un engagement, une volonté de développer la conscience de soi, de dépasser ses croyances limitantes (« je suis nul », « les autres sont mieux que moi », « fais plaisir« ), d’avancer à petits pas, de s’écouter et d’accepter d’en être là « pour le moment » et non pour toujours.

Comme une ouverture vers d’autres possibles, une compréhension que chacun a son rythme d’évolution selon son étape de vie et que tout est bien.

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