Avez-vous remarqué comme tout changement intérieur appelle à faire le vide, à élaguer certaines relations ou à se débarrasser de certains objets. De même, aborder un déménagement, invite à faire un travail de détachement à certains objets, souvenirs et/ou habitudes, tout autant qu’à certaines relations.
A l’aube d’un déménagement vers Trélissac (et oui, nous allons bouger après 10 ans à St Antoine de Breuilh!), je m’interroge sur ce que je dois garder ou libérer… NB : je vous en dirai plus sur ma nouvelle adresse dès que tout cela sera bouclé.
Qu’ai je besoin, en effet, de conserver tous ces documents, traces de mon passé et de mon parcours (rapports de stage, cours divers) alors que je n’y jette jamais un coup d’oeil, à quoi sert de continuer à manger dans des assiettes reçues en dépannage il y a 20 ans et qui me sortent par les yeux, et tous ces vêtements qui encombrent ma garde-robe et que je garde au cas où alors que ce n’est plus mon style ni mon énergie du moment !
Allez hop ! De l’air, de l’espace, du mouvement. Car comment accueillir le nouveau, l’inattendu, le souffle si je ne leur fais pas un peu de place.
Chaque acte de tri est un acte d’épuration intérieure et extérieure. Donner, jeter, recycler chaque objet me demande de m’interroger sur le sens que je lui donne encore dans ma vie. Embellit-il ma vie ? Ai-je plaisir à le regarder, à m’en servir ou à le porter ?
Parfois aussi, se séparer d’un objet renvoie à des loyautés familiales. Comment vais-je pouvoir me séparer de l’armoire que m’a transmise ma grand-mère ? Alors, ne nous bousculons pas trop, ni trop vite. Un pas après l’autre… Hier, en regardant mes étagères épurées, je me suis sentie plus disponible, plus pleine d’enthousiasme, d’énergie. Curieux non ?
La légèreté que cet acte de tri apporte est la récompense. Et tant mieux, si ce que je sors de chez moi peut profiter à d’autres. L’énergie, c’est fait pour circuler !