Je ne pouvais pas rester silencieuse suite à l’adoption de la Loi Shiappa par l’Assemblée Nationale, en plein mois d’août 2018. Certes les Français ont besoin de repos. Distraits par la Coupe du monde et bercés par un élan patriotique qui lui a succédé, il a été bien facile de les détourner de ce qui se jouait en coulisses, loin de leurs yeux. Cette Loi Shiappa supprime l’âge minimum pour qualifier le viol sur mineur et surtout elle impose à l’enfant d’apporter la preuve qu’il n’y pas eu consentement sexuel. Ce sera au juge de faire la lumière sur la capacité de discernement de l’enfant sur ce qu’il se passait. Ce dernier point fait écho à un jugement qui remonte à l’hiver dernier. En effet, en février 2018, le parquet de Pontoise ouvrait une enquête sur le viol de Sarah, …