Avez-vous remarqué combien nous baignons dans un contexte qui invite à la peur, à la prise de risque zéro, au rétrécissement de l’être au profit d’un consumérisme, d’une recherche du plaisir immédiat et d’un nombrilisme stérile? Or vivre, c’est expérimenter! Au final, tout ceci amène à vivre petit, dans les apparences et dans la fermeture. Alors que notre être aspire à s’expanser, à relationner, à oser poser des actes qui le rapprochent de sa vérité fondamentale, à expérimenter pour avoir du retour, pour déterminer si cela contribue à son évolution ou pas. Alors osons vivre vraiment en expérimentant, plutôt que sur-vivre… Ceci contribue à restaurer l’estime de soi et la confiance en soi. A ce propos, il me revient un petit conte : C’est l’histoire d’un petit poisson qui vit dans une toute petite mare. Comme il est plus petit …
En effet, quel est le risque à être soi? « Aucun », dirons certains. Alors, qu’est-ce qui fait que c’est si difficile? Qu’est-ce qui fait que nous vivons en deça de qui nous sommes, que nous ne voulons pas faire vague et nous différencier? Qu’est-ce qui fait que nous apprenons très tôt à nous conformer, à nous oublier, à nous contorsionner pour avoir le simple droit d’EXISTER? Et oui, c’est la PEUR. Peur de ne pas être aimé. Peur d’être abandonné ou rejeté. Peur d’être trahi, humilié ou dévalorisé. Peur de perdre ce parent qui a ses propres souffrances. Car depuis notre arrivée sur Terre, nous avons besoin d’être aimé et reconnu par l’autre, en commençant par nos parents et surtout notre mère. Oser être soi implique forcément le face à face avec l’autre et le RISQUE se situe au niveau de …