Qu’est-ce que la dissonance cognitive ? Selon le psycho-sociologue L. Festinger, la dissonance cognitive est la tension inconfortable ressentie par un individu lorsque certaines de ses cognitions (pensées, croyances, ressentis, attitudes, valeurs) ou comportements sont en contradiction, en opposition ou en incohérence interne. Cela peut aussi s’exprimer par un conflit interne entre les actions dictées par le mental et les actions guidées par le cœur. Dans la vie courante, cela s’observe par une opposition entre : les croyances et les actions, les paroles et les actes et les pensées et les comportements. Exemples : je prône le respect des autres mais je dénigre mon voisin ; je pense être une personne honnête mais je ne dis rien lorsque la caissière oublie de me compter un article, etc. A un niveau plus collectif, ce mécanisme est …
Les 6 clés pour être moins susceptible Etre susceptible c’est se sentir blessé, vexé face aux propos ou aux attitudes des autres. Cela révèle une blessure narcissique ancienne : de ne pas avoir été aimé pour ce que l’on est, de ne pas avoir été valorisé, d’avoir été rejeté ou abandonné dans le passé, voire humilié. « Tu devrais couper tes cheveux. Je suis sûr que cela t’irait bien dit Bertrand à son épouse Nicole en passant devant une affiche publicitaire. Elle le regarde, blêmit et se demande pourquoi il lui dit ça. Est-ce qu’elle est moche avec sa coupe au carré ? Est-ce qu’elle ne lui plaît déjà plus ? Elle se retient de lui faire une remarque et plonge dans le mutisme ce qui l’étonne. On ne peut rien te dire rétorque-t-il ! C’est usant à la fin. …
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’ai parfois des prises de conscience qui me paraissent lumineuses! Par exemple, j’ai une fois ressenti très fortement comme une évidence viscérale que si j’avais la VOLONTÉ et la MOTIVATION, alors rien ne devait m’arrêter pour agir ! Peut-être trouverez-vous cela évident. Toutefois, quand j’étais toute jeune fille et que je voyais quelqu’un en difficulté, par exemple une maman avec sa poussette qui descendait un escalier, je tergiversais tellement longtemps à me demander si je n’allais pas l’ennuyer avec ma proposition d’aide, à avoir peur de proposer mon aide, à me dévaloriser en me demandant qui j’étais moi pour proposer mon aide, etc. que la maman avait déjà fini de descendre son escalier avec sa poussette! Je me retrouvais face à moi-même avec la honte et la culpabilité qui venaient …