Croyance limitante « Sois fort »

Je vous invite à poursuivre votre découverte des croyances limitantes en ECOUTANT l’audio ci-après qui aborde la croyance limitante ou (pilote automatique inconscient) »SOIS FORT ».

Pour ceux qui préfèrent la lecture, vous trouverez ci-après la retranscription de cet audio.

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Retranscription de l’audio :

Bonjour,

Dans les articles précédents sur les croyances, je vous ai indiqué que chacun d’entre nous a un «modèle du monde» constitué de croyances qui nous pilotent à notre insu. Certaines sont aidantes, d’autres sont limitantes. Après avoir abordé la croyance limitante ou Pilote « Fais Plaisir », je vous propose ici de découvrir celle que l’on nomme « Sois Fort ». Elle me parle d’autant mieux que dans ma famille les femmes ont été formatées pour être fortes et se débrouiller seule, sans homme !

La personne qui est formatée sur cette croyance se dit: « je ne peux compter que sur moi-même», ne montre pas tes faiblesses, serre les dents ».

Si vous êtes pilotée par cette croyance, vous êtes une personne très autonome. Vous avez appris très tôt qu’il vaut mieux garder pour soi ses sentiments et qu’il est préférable de paraître solide, insensible et de se débrouiller tout seul. On retrouve souvent cette croyance chez les personnes qui ont subi des traumatismes dans l’enfance et qui n’ont pu compter que sur elles.

Côté positif, cette croyance vous amène à être centré sur les objectifs et les résultats, à maîtriser vos émotions et à gérer la pression et les situations de crise. Utile dans le monde du travail, cette croyance se révèle gênante sur le plan relationnel et intime.

Côté négatif, vous êtes dur à la douleur et ne savez pas exprimer vos émotions (ni parfois les reconnaître). Vous êtes exigeant vis à vis de vous-même et donc exigeant vis à vis des autres qui doivent se débrouiller seuls. Vous avez du mal à vous attacher à quelqu’un. Cela peut donner l’image de quelqu’un de taciturne, de froid, de méprisant, et qui n’a besoin de personne. Par ailleurs, vous risquez de trop tirer sur la corde et d’ignorer les messages émotionnels ou physiques qui vous alertent d’un risque de burn-out ou de maladie.

Pour assouplir cette croyance, vous avez tout intérêt à apprendre à vous écouter et à vous poser les questions suivantes:

  • Qu’est-ce que ressens ?
  • Quel serait le véritable risque à exprimer mon émotion ou mes sentiments? Comment ça se passe pour les autres qui y arrivent?
  • Le fait de montrer que je suis parfois vulnérable veut-il nécessairement dire que je suis quelqu’un de faible ?
  • Quel premier pas puis-je poser pour m’autoriser à exprimer mes sentiments ou mon besoin d’aide? Quel serait le risque à le faire?
  • Comment puis-je mieux accueillir les personnes qui ont besoin d’aide autour de moi?

Vous pouvez par exemple affirmer:

  • j’ai le droit de demander de l’aide ou des conseils
  • j’ai le droit d’avoir des émotions et de les exprimer
  • j’ai le droit de dire NON si on m’en demande trop
  • J’ai le droit à l’erreur
  • j’ai une force intérieure qui me permet de montrer ma vulnérabilité»

Dans le prochain audio, je vous parlerai d’une troisième grande croyance limitante « Sois parfait ».

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Pssitt : pensez à laisser un commentaire à la fin de cette note, sur vos expériences et les croyances limitantes que vous avez réussi à débusquer. Belle réussite à vous !

 

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