Les 6 clés pour être moins susceptible Etre susceptible c’est se sentir blessé, vexé face aux propos ou aux attitudes des autres. Cela révèle une blessure narcissique ancienne : de ne pas avoir été aimé pour ce que l’on est, de ne pas avoir été valorisé, d’avoir été rejeté ou abandonné dans le passé, voire humilié. « Tu devrais couper tes cheveux. Je suis sûr que cela t’irait bien dit Bertrand à son épouse Nicole en passant devant une affiche publicitaire. Elle le regarde, blêmit et se demande pourquoi il lui dit ça. Est-ce qu’elle est moche avec sa coupe au carré ? Est-ce qu’elle ne lui plaît déjà plus ? Elle se retient de lui faire une remarque et plonge dans le mutisme ce qui l’étonne. On ne peut rien te dire rétorque-t-il ! C’est usant à la fin. …
La gratitude : Remercier les autres pour un service rendu, pour un geste, pour un cadeau fait partie des bonnes pratiques relationnelles et est considéré comme une manifestation de savoir-vivre. Il en va autrement du fait de remercier la Vie pour tous les bienfaits qu’elle nous accorde! Nous avons souvent tendance à focaliser sur ce qui ne va pas, sur ce qui nous manque, sur ce qui nous fait souffrir et par conséquent à tenir pour acquis ce qui fonctionne. Et aussi à attirer davantage ce qui ne nous convient pas, en lui donnant beaucoup de place dans nos pensées et nos émotions. Or, de nombreux auteurs en épanouissement personnel insiste sur l’importance de focaliser notre attention sur ce qui va bien, pour renforcer (ou activer) la sensation de bien-être que cela procure et attirer à soi davantage de bienfaits …
Quand prendre soin de son corps s’avère difficile… Nous avons de drôles de rapport avec notre corps ! Soit nous le soumettons à des régimes, nous l’engonçons dans des vêtements sensés le rendre plus séduisant, bien que parfois inconfortables. Nous le soumettons à une discipline de fer pour qu’il soit conforme aux critères que nous avons adoptés ou subis ou bien nous nous laissons aller pour ne pas devenir conformes à ces modèles de publicités inatteignables, parce que non écologiques pour nous… Soit nous l’oublions, nous le gavons ou le privons de nourriture, de sommeil, de repos, et de soins, ou nous le saturons de produits ou d’ambiances toxiques pour son équilibre. Et lorsqu’un jour il nous lâche, nous sommes tout surpris, voire en colère contre lui. Comment ? Lui, sensé fonctionner sans que nous y pensions, nous fait défaut …
Voici une histoire qui illustre la notion d’attente et de dépendance affective… Simone a 2 enfants et déjà 3 petits-enfants. Ses longues journées se passent dans l’attente que l’un d’entre eux veuillent bien l’appeler, passer la voir, donner des nouvelles d’une vie qui bouge… ailleurs. Elle se démène pour leur rendre service, pour être disponible pour eux, pour faire passer leurs besoins avant les siens. Alors, forcément, elle est souvent déçue ! L’équilibre entre ce qu’elle donne, sur un mode « oubli de soi », et ce qu’elle reçoit ne lui paraît pas équitable. Elle a le sentiment de beaucoup donner et de ne rien ou peu recevoir. Et ça la ronge… Elle est malheureuse, triste et seule. Evidemment, de son côté, son fils vit mal ses allusions aux peu d’appels qu’il lui passe, au peu de temps qu’il lui consacre, à …
En effet, quel est le risque à être soi? « Aucun », dirons certains. Alors, qu’est-ce qui fait que c’est si difficile? Qu’est-ce qui fait que nous vivons en deça de qui nous sommes, que nous ne voulons pas faire vague et nous différencier? Qu’est-ce qui fait que nous apprenons très tôt à nous conformer, à nous oublier, à nous contorsionner pour avoir le simple droit d’EXISTER? Et oui, c’est la PEUR. Peur de ne pas être aimé. Peur d’être abandonné ou rejeté. Peur d’être trahi, humilié ou dévalorisé. Peur de perdre ce parent qui a ses propres souffrances. Car depuis notre arrivée sur Terre, nous avons besoin d’être aimé et reconnu par l’autre, en commençant par nos parents et surtout notre mère. Oser être soi implique forcément le face à face avec l’autre et le RISQUE se situe au niveau de …