La ménopause : une opportunité de passage vers plus d’amour de soi Alors que j’entrais dans la cinquantaine il y a quelques années, je me suis rendu compte que je ne savais rien de la ménopause. Mes amies ne m’en avaient jamais parlé et ma mère non plus. Tout au plus avais-je compris que certaines femmes avaient des bouffées de chaleur. Ce passage, aussi important dans la vie d’une femme que l’apparition de ses premières règles, semblait faire l’objet d’un tabou, voire d’une répulsion dans notre culture occidentale de « jeunisme ». Était-ce à dire que la femme n’était plus femme lorsque ses règles s’arrêtaient ? La ménopause intervient autour de 51 ans (parfois bien plus tôt) avec une période de pré-ménopause qui peut durer quelques années. Certaines femmes l’expérimentent de façon précoce, vers la quarantaine. Les changements qu’elle provoque sont …
La crise de couple Le couple n’est pas un long fleuve tranquille. Passée la phase fusionnelle de la rencontre, où l’autre nous « aimante », nous comble à tous les niveaux de notre être et nous manque par son absence, la maturation du couple apporte ses bienfaits mais aussi son lot de disputes ou de conflits, jusqu’à LA crise qui, si elle n’est pas dépassée, peut aboutir à la rupture. Et c’est bien le risque actuellement dans une culture d’idéalisation du couple, lieu de toutes les projections d’accomplissement, et de culture du « zapping » amoureux. Or, la crise est avant tout une opportunité d’évolution pour le couple et pour chacun de ses membres. Elle permet en particulier de (re)trouver la bonne distance, de retrouver une certaine autonomie, de voir l’autre tel qu’il est et non tel que nous l’avions imaginé, de mieux identifier …
Crise de la quarantaine, démon de midi ou encore syndrome du « nid vide », telles sont les expressions usuelles qui recouvrent une réalité universelle, quoique encore insuffisamment reconnue, celle de la crise du milieu de la vie (CMV). Véritable crise existentielle –à la fois psychologique et spirituelle-, cette crise de croissance est considérée comme la 2ème crise d’identité après celle de l’adolescence, ce qui fait qu’on la nomme parfois crise de la «maturescence». Elle survient entre 35 et 50 ans à la faveur d’un ou plusieurs évènements-chocs, plutôt subis : rupture professionnelle ou conjugale, départ d’un enfant ou décès d’un parent, maladie, accident ou encore promotion ou nouvelle rencontre. Elle s’associe ainsi à la notion de finitude ou de mort avec la prise de conscience du temps qui passe, de sa vulnérabilité et de la possibilité de saisir une …